Un phénomène grandissant :
De
plus en plus de photos à caractère pédopornographique d’adolescentes
circulent sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’images obtenues par abus
de confiance et associées à des rumeurs portant atteinte à l’image et à
la dignité des victimes.
Les
jeunes filles prennent des photos d’elles-mêmes (nues ou dans des poses
suggestives) et les envoient, par courrier électronique ou via les
réseaux sociaux, à un destinataire qu’elles connaissent (ami, petit
ami,…). Elles s’exposent de manière dangereuse car, dans de nombreux
cas, des personnes mal intentionnées se servent de photos intimes, pour
harceler, voire menacer les personnes qui y apparaissent. D’autant
qu’une photo publiée sur les réseaux sociaux ne disparait jamais !
Pourquoi est-ce illégal ?
C’est
illégal de détenir ou diffuser des photos à caractère
pédopornographique. Des photos sont considérées comme telles à partir du
moment où une partie intime du corps d’un(e) mineur(e) est prise en
gros plan ou lorsqu’il s’agit de poses suggestives.
Quelles sont les conséquences ?
ce type de cybercriminalité peut avoir des conséquences graves telles que la dépression ou la tentative de suicide.
Pour les auteurs :
les
adolescents qui reçoivent ce genre de photos et les diffusent via les
réseaux sociaux peuvent être poursuivis pour leur détention et leur
diffusion.
La
détention et la diffusion de photos à caractère pédopornographique sont
punies par la loi. Dès lors, l’administrateur d’une page Facebook ou
toute personne diffusant ou partageant ces photos (même en message
privé) s’expose à des poursuites et des sanctions. Toute menace ou
harcèlement à l’encontre de la victime est considéré comme une
circonstance aggravante et alourdit encore la sanction.
Si
les faits sont graves et si le mineur est âgé de 17 ans, le Parquet
Jeunesse peut se dessaisir et l’affaire peut être envoyée devant une
juridiction pour adultes. Dans ce cas, le jeune peut être condamné à une
peine de prison. Lorsque le mineur a moins de 17 ans, la mesure peut
aller jusqu’au placement en IPPJ.
Pour les parents des auteurs :
ils
sont civilement responsables des actes commis par leurs enfants et
peuvent donc être contraints à réparer le dommage causé en s’acquittant
d’une indemnisation.
Conseils :
- Ne publiez jamais des photos « compromettantes » sur les réseaux sociaux ;
- Ne transférez jamais de telles photos, même à vos amis ou connaissances (les relations peuvent changer de nature et les intentions ne sont pas toujours bonnes) ;
- N’oubliez pas que des photos publiées sur les réseaux sociaux ne disparaissent jamais
- Si vous êtes victime de tels faits :
- Exigez la fermeture de la page Facebook ;
- Rendez-vous dans un bureau de Police afin d’y déposer plainte.
La
Police dispose des capacités techniques pour identifier les
administrateurs d’une page Facebook. Elle peut mener des perquisitions
au domicile des auteurs et saisir tout le matériel informatique.
source: http://neupre.blogs.sudinfo.be
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